La Maison Martin Margiela a récemment dévoilé sa ligne décoration, très blanche, à base de récup !!! Intérieurs -qui faisait son grand retour ce week-end- nous explique comment fabriquer sa propre lampe Margiela…
Certains d’entre vous n’ont pas pu manquer le corner Maison Martin Margiela chez colette il y a quelques semaines… Une collection pour la déco, très pure, blanche, à base de récup et de DIY (Do It Yourself), avec des lampes bouteilles…
Pour créer votre lampe MARGIELA :
Nous vous invitons à visionner la video Interieurs (ci-dessous) pour connaître la marche à suivre…
http://www.maisonmartinmargiela.com/
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Très sympa comme idée bricolage 😉
Merci Jo pour cette nouvelle trouvaille. Par contre ça ne choque personne qu’ils n’utilisent pas une ampoule éco?!!
🙂
encore quelqu’un qui a inventé l’eau chaude….il me semble que le problème des ampoules pas éco est assez frequent chez les designers
@LN BOUL,bien vu…
A Marseille on a la lumière … et quelquefois des idées lumineuses….
Certains diplômés en design de Nantes et doctorant en design,Clement Gault pour ne pas le citer, écrivent que le DIY (Do It Yourself),c’est pas vraiment du design… Mais peut-être que je n’ai pas lu leur papier avec attention…
PS: Si Colette (de Paris) devient bricoleuse, je vais l’appeler Marie Claire…et cela elle ne va pas aimer…
Le texte de Clement “le design n’a pas la reconnaissance comme d’autres métiers. N’importe qui peut monter un cabinet de design, avec ou sans diplôme d’ailleurs. En revanche, tout le monde ne peut pas monter son cabinet d’architecte DPLG…Je m’interroge simplement sur le fait que le design est parfois médiatiquement simplifié à l’extrême… Je me suis coupé le doigt avec un couteau. J’ai désinfecté la plaie et j’ai mis un pansement : cela ne fait pas de moi un médecin, ni un infirmier , ni un aide-soignant. Parfois le raisonnement identique est appliqué au design, une espèce de syllogisme réducteur : je fais une table avec une planche et 4 bouteilles de verre, alors je suis designer…”
le do it yourself c’est sympa, mais si tout le monde peux le faire je trouve que le Design perd toute sa valeur….. enfin à mon sens….
le diy et le bricoleur designer du dimanche?
Il y va y avoir bientôt un workhop Auduino à l’Ensci…un exemple de “bricolage”…
http://www.semageek.com/diy-une-horloge-meteo-steampunk-base-d-arduino/
Beaucoup de pro du design et surtout de futur et de jeune pro du design ont une vision péjorative du bricoleur et plus generalement de l’amateur… de design.(des maestro comme Enzo Mari et Tom Dixon, sont des autodidactes… )
Bernard Stiegler du centre de recher et d’innovation du Centre Pompidou en donne cette définition. Il participe aussi avec l’Ensci au colloque du nouveau monde industriel qui a lieu chaque année au Centre Pompidou
« Amateur » est le nom donné à celui qui aime des œuvres ou qui se réalise à travers elles. Il y a des amateurs de sciences et de techniques comme on parle d’amateurs d’art.
Face à l’économie consumériste qui épuise les désirs et s’effondre, l’économie de la contribution favorisée par le réseau internet (ex. Wikipédia) permettrait de transformer le consommateur en amateur.
Aimer et contribuer. La figure de l’amateur prolonge la figure du goût telle qu’elle se donnait à penser aux Lumières, comme éducation du sentiment et formation du jugement, comme singularité d’un goût pourtant socialisé, elle accompagne donc la question de la formation d’un publici critique. La figure de l’amateur s’oppose à la figure du consommateur, car l’amateur goûte le donné qu’il perçoit et par là le constitue, il participe à ce qu’il désir et par là s’individue. Aimer, c’est contribuer à ce que l’on aime ; aimer n’est donc pas posséder (celui qui aime est bien plus possédé par ce qu’il aime qu’il ne le possède lui-même), aimer n’est donc pas consommer. L’économie de l’amateur est donc moins une économie de la possession et de la consommationi, qu’une économie de l’implication et de la circulation d’une énergie libidinale. L’enjeu qui se pose à l’ère du tout-réseau est que ceux-ci soient constitués comme des réseaux d’amateurs plutôt que comme des réseaux de consommateurs. Cela demande au minimum que ses agents aient la possibilité d’intervenir sur la structuration du réseau. La figure de l’amateur est donc l’idéal-type de l’économie de la contribution ; il construit lui-même une économie libidinale durable et n’attend pas que la société industrielle le face à sa place.
Pour en savoir plus Portes Ouvertes 2010 ENSCI
Vendredi 5 février 2010, de 12h à 19h et samedi 6 février, de 10h à 18h
pour comprendre le diy , do it youself on n’est jamais mieux servi que par un site diy, wikipedia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Do_it_yourself
quand des designers font du bricolage électrique qu’aucun électricien ne ferait, je suis d’accord avec Clement Gault que la vision du grand public sur le design peut être brouillée…
d’une marque branchée à un designer branché, le detail
http://www.craightonberman.com/coil.html
à voir tous les commentaires, je pense que l’interet c’est le buzz que ça provoque. Une seconde tentative devrait faire plouf…
je prefere edouard-larmaraud
http://www.stylepark.com/fr/designer/edouard-larmaraud
le contexte de la demarche de craighton berman
http://deceptive-design.com/