Nos amis de la galerie Think&More nous présente le mobilier PLASS PRODUCT – dessiné par Caroline Bianco – qu’ils éditent actuellement en exclusivité…
Caroline Bianco – designer diplômée de l’Ensci – nous présente sa collection de mobilier évolutif en bouleau dont la fabrication est made in France et totalement artisanale of course… Bureaux, rangements, assises, tables… Une multitude de combinaisons faite d’emboîtements, d’assemblages, à l’image d’un contreplaqué moulé où viennent se superposer de minces lames de bois. Un mobilier volontairement épuré, parfois strict, à l’aspect fragile mais pourtant résistant, d’inspiration nordique où le travail de textures dans les épaisseurs contraste avec les courbes des plans…
Au sujet du mobilier PLASS PRODUCT, la designer Caroline Bianco nous confie :
« PLASS PRODUCT est un espace libre. Vivre et évoluer dans un territoire part du désir de vouloir le définir, sans pour autant « définir » ceux qui l’habitent … La liberté de ces espaces est né d’une réflexion sur une gamme de mobilier qui s’intégrerait au plus juste à différents lieux, différents styles, différentes manières d’être. Car le mobilier est une base, un support à partir duquel on agit et par lequel on régit sa propre manière d’habiter le lieu. Tout lieu a son caractère et contient un dialogue particulier et personnel … Mais chaque individu a une manière propre de l’envisager ».
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C’est très aérien, j’aime beaucoup !
J’ai pas tout compris ou bien Caroline Bianco de l’Ensci se met au modèle Eindhoven avec un atelier auto production et auto distribution ou bien elle fait fabriquer son mobilier pour son propre usage et décore son appartement ou l’appartement d’un client, le distribue elle même et/ou par une galerie qui l’edite le co-edite ou simplement le distribue… J’ai du oublier quelques possibilités…
http://plassproduct.com/doc/plass_product.pdf
Elle a été chez Eoos en Autriche, cela me rappèle un très mauvais souvenir de projet en relation avec un éditeur qui doit être en faillite. Bien mal acquis ne profite jamais.
Pour les Ensci, j’ai débattu un jour avec un sociologue professeur et directeur de société de conseil devant une salle remplies de protos mais vide d’étudiants de l’ensci pour expliquer les projets. Il m’a fait une brillante typologie des écoles de design à Paris pendant une bonne heure. J’ai appris ainsi, en visiteur mystère, beaucoup de choses sur le microcosme parisien des écoles de design. Ensuite, j’ai rencontré un étudiant de l’Ecal refusé par l’ensci , un étudiant de Eindhoven refusé par l’ensci et nous avons parlé une heure ou plus….
C’est génial comme conception!
@Fleur de rio
Je trouve cela intéressant mais si c’est génial alors tout est dit…on a donc affaire à un « genius designer » inconnu mais validé par qui?
Bof…
des pieds très fins, une boite bien lourde dessus…
J’ai du mal avec l’équilibre (ou le déséquilibre ?) de l’ensemble.
Certaines parties semblent plus compliquées que nécessaires et alourdissent un dessin pourtant assez léger pour les certaines éléments (la table par exemple).
Sympa et pratique !
@ Chapa
C’est dur le jury populaire des blogs…mais les pros, c’est pire… A Eindhoven , la critique est impitoyable, c’est pourquoi ils sortent de meilleurs concepts et surtout qu’ils vendent très chers leurs prototypes
Tu vas te faire accuser de stigmatiser l’ensci, une grande école , la crème de la crème….
Je n’ai rien compris au statut du meuble présenté mais j’ai pas de réponse. Si un vendeur me fait ça . Je change de boutique ou de galerie. je suis collectionneur d’art et de design.
J’ai posé 3 questions à Karim Z. de l’ensci dans une interview de RDD ( on se demande pourquoi il était interviewé par un blog s’il ne donne les reponses qu’à un journaliste et pas aux lecteurs, en gal des pros sur ce blog pointu). Une autre fois alors que je me plaignais de ne pas avoir de reponse à une question dans un blog de journaliste, un étudiant en design m’a répondu. C’est normal qu’un journaliste ne te réponde pas t’es un quidam..
Je suis devenu un homme de consensus depuis que je fais le philosophe du dimanche ( aujourd’hui j’ai éccouté un podcast sur les querelles de l’art).. En fait entre le « c’est très aérien » de Eric C ( si c’est pas son cousin)et « un dessin pourtant assez léger « de Chapa,il y a quand même un tarmac possible pour lancer cet OVNI (objet volant non identifié)
J’ai vu à Londres des projets autoédités par de jeunes designers ou microédités ( édités par un micro éditeur ce qui revient quelquefois à peu près au même en terme d’exposition et commercialement ) qui pouvaient se situer dans le même esprit même si c’est pas ma tasse de thé en design comme acheteur ou comme collectionneur. Pour le texte de présentation, comme souvent à l’ensci, il n’éclaire pas vraiment la « contemporénéité » du projet, ne le contextualise pas, ne le met pas en perspective mais montre la capacité du designer à passer une maîtrise de lettres, ce qui n’en fait pas pour autant un designer auteur. Ce qui semble être la vocation du designer.
La methode du Prof Z
« Une méthode clinique dans l’enquête policière : Holmes, Poirot, Maigret Syndiquer le contenu
Holmes, Poirot, Maigret : chacun prétend enquêter selon une méthode qui lui ressemble. Sherlock Holmes se dit scientifique, Poirot s’appuie sur la psychologie, et Maigret grommelle que sa méthode est de ne pas en avoir. Pourtant ces enquêteurs fictifs fondent leur investigation sur un même modèle méthodologique, hérité d’Hippocrate et enseigné au jeune Conan Doyle par ses professeurs de la faculté de médecine : la clinique.
C’est avec Holmes, en effet, que s’élabore la méthode clinique du détective : le génial enquêteur exprime ainsi les grandes controverses médicales de la fin du XIXe siècle. Ce sont aussi les relations contradictoires du commissaire Maigret avec la médecine qui permettent d’expliquer sa façon d’enquêter.
De sa fondation (Holmes) à sa transformation (Maigret), en passant par son application (Poirot), le modèle méthodologique des enquêteurs fictifs est structuré par la triade hippocratique – observation, raisonnement, savoir -, et prolongé par des images récurrentes telles que l’inclinaison et la figure de l’ami médecin. Il permet en outre de répondre à la question traditionnellement posée au détective : « comment le savez-vous ? ». »