Luca Nichetto nous présente sa dernière création pour Casamania, une série de table basse – intitulée POLIART – dont la base du design sont les formes stylisées des cartes des villes d’amour du designer : Paris, Barcelone, Venise et Istanbul…
Né de ses voyages et son amour de ces villes européennes, Luca Nichetto a crée POLIART – une famille de tables basses design très distinctive :
Paris, Barcelone, Venise et Istanbul. 4 villes, 4 cultures, 4 tables basses !!!
Au cœur de ce projet se trouve un concept de design sociale, en fait, un pourcentage des profits de la vente de la collection POLIART seront reversés à des associations culturelles soigneusement sélectionnés dans chacune de ces villes. Une tentative de conception à prendre sa place dans la sauvegarde et la conservation de ces endroits extraordinaires pour les nouvelles générations de voyageurs et les habitants locaux comme.
Paris, Barcelone, Venise et Istanbul – quatre villes caractérisées par des millénaires de patrimoine qui ont laissé une impression durable sur le concepteur. Les formes stylisées des cartes de la ville ont été prises et abstraite, l’ajout d’une élégante structure à créer un morceau de meubles d’appoint. Le choix de la couleur pour chaque tableau est aussi fruit de l’expérience personnelle du designer.
Comme beaucoup de voyageurs, la mémoire de chaque ville qu’il visite est un composite des vues, des odeurs et, bien sûr, les goûts connu au cours de sa visite. En POLIART les couleurs des tableaux sont dictées par un plat de la signature locales, ou tout simplement mangé un repas mémorable à chaque endroit: Venise est brun foncé, comme les pâtes al nero fameux plat di Seppia; Barcelone est jaune safran comme un vaste plat de paella ; Istanbul est de couleur blanche, typique de la joie douce saveur de rose turque, et son revêtement poussiéreux sucrés, Paris est d’un rouge riche et profonde, rappelant steak tartare ou les riches, des tons de rubis de la Bourgogne française.
POLIART est un projet unique qui rassemble les expériences personnelles du créateur avec une responsabilité plus large pour la compréhension sociologique, préserver et promouvoir la beauté et l’histoire culturelle de ces villes
Table basse design POLIART Venise
Table basse design POLIART Barcelone
Table basse design POLIART Istanbul
Table basse design POLIART Paris
Chez Deco-Design on aime ce genre d’objets totalement décalés, qui partent d’une idée ingénieuse… Dans le même style il y a quelques années nous avions adoré le projet BAGDAD par Ezri Tarazi pour EDRA…
Disponible chez LePelican.fr
En savoir + sur Luca NICHETTO
Pas mal, j’aime beaucoup la blanche…
Depuis 100 Piazze de Fabio Novembre, il y a eu beaucoup de projets urbains …
@Eric a raison … il faut vraiment savoir que c’est une carte d’Istanbul
http://www.crdecoration.com/blog-decoration/wp-content/uploads/2010/03/tables-casamania.jpg
….et pas de la glace qui flottent …. entre 2 cocktails
http://akemi.internux.ch/static/images/ferpecle/dscn0300.jpg
Design à la carte…
C’est la victoire du storytelling mais aussi de la forme importée d’un univers dans un autre, d’un fichier dans un autre, du copie coller…de la forme irrégulière, de la surface non lisse… une sorte de virus hollandais, un dutch design qui s’inflitre mais est lissé par les designers et un editeur italiens …Barcelone, Paris, Venise et Istanbul. 4 villes, 4 cultures… du sud…pas Amsterdam, Berlin ni Londres…
Le designer Luca Nichetto créé pour Poliarte Casamania, 4 tables en aluminium peint montrant la carte de chaque ville sur leur surface. Les quatre couleurs utilisées ont été choisies en s’inspirant de plats traditionnels de chaque culture à
Barcelone, c’est comme une paella jaune safran, Paris est comme un verre de bordeaux rouge ou un tartare, Venise est brun foncé, presque noir, comme ses risotto l’encre de seiche, Istanbul est blanc comme du sucre glace qui recouvre le biscuit typiquement à saveur de rose. Comme s’il s’agissait d’un souvenir d’un voyage, que la mémoire est faite de saveurs, arômes, couleurs, images.
Derrière le projet un concept de design social : un pourcentage du chiffre d’affaires sera soumis à des associations culturelles travaillant dans chacune de ces villes.
le designer hollandais Frederik Roije formé à Eindhoven fait des coupelles avec des cartes decoupées
http://dornob.com/wp-content/uploads/2010/01/topographic-amsterdam-map-bowls.jpg
exclu: l’inspiration vient de Giulio Iacchetti
voila la preuve: l’inspecteur design ( pour ne pas dire gagdget dans certains cas) a trouvé comment on attrape des idées, des concepts?
http://www.giulioiacchetti.com/anno/bye-bye-fly
Dans le dernier Serie Limitée des Echos , Alfred Escot , un journaliste dont ont retrouve les “papiers” sur le design dans l’Express styles et dans le Figaro, le présence comme un des successeurs possibles de Philippe Starck … avec le bras droit du maestro en de design meuble catalan Eugenie Q.
un peu dacile tapis paris par misuyo
http://mocoloco.com/fresh2/2010/10/07/paris-1793-carpet-by-misuyo.php
Je fais souvent réfèrence aux « objets introuvables » de Carelman des edition Balland de 69 pour montrer l’absurdité de certains projets que l’on trouvent dans des anthologies du design et dans les blogss. Cependant le design est partout et, partant, il n’est vraiment nulle part.C’est pourquoi chacun doit faire son propre geste anthologique comme une manière de développer une posture critique à propos du design La dimension sociale du projet anthologique permet à chacun ( amateurµ* , étudiant et professionnel), dans sa diversité, de s’approprier une culture vivante en la partageant au sein d’une communauté qui se forme dans les blogs de design
Chacun devient à terme un lecteur-auteur interprète, critique, actif et autonome.
PS: Quand je parle d’amateur je parle de la figure de l’amateur au sens du XVIIème et du XVIIIème. L’amateur devrait retrouver sa place dans la société de contribution de la nouvelle société industrielle selon Bernard Stiegler, directeur de l’IRI (institut de de recherche et d’innovation du Centre Pompidou)
“Le terme d’amateur a perdu le sens précis qu’il avait dans la langue du XVIIème et du XVIIIème siècles. Des « particuliers », qui n’étaient ni peintres ni sculpteurs, pouvaient être élus à l’Académie royale de peinture et de sculpture en raison du goût qu’ils professaient pour les arts ; ils y siégeaient au rang d’ « amateurs ». L’usage du terme s’est depuis considérablement élargi et n’est plus aujourd’hui limité au seul domaine de l’art : on peut être amateur de bons vins comme d’opéras. Mais il s’est également déplacé du champ du goût à celui des activités. Il désigne en effet ces activités auxquelles on s’adonne par plaisir, parce qu’on aime ça, et non pour des raisons professionnelles. On peut faire du théâtre, de la peinture ou de la musique en amateur, mais aussi pratiquer le rugby ou le vélo en appartenant à une équipe d’amateurs. A la distinction ancienne entre amateurs et artistes, qui n’était pas une distinction hiérarchique puisque tous portaient le titre d’académiciens, s’est substituée l’opposition entre amateurs et professionnels qui implique une image socialement dévalorisée et dévalorisante de l’amateur, toujours suspecté de faire preuve d’amateurisme !” Jacqueline Lichtenstein( Université Paris IV).
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D’ailleurs, a propos d’académicien, ll parait que le réputé libraire Gégé Collard, qui dirige la librairie Griffe Noire, va postuler pour être élu à l’Academie Française .. Je trouve que ça donnerait un nouvelle élan à la noble institution, foi de Saint Maurien. Non?